De la sérénité, c’est ce qui se dégage de Division Bell. Des premières notes de "Cluster One" aux dernières de "High Hopes". Symboliquement, l’instrumental ouvrant l’album fait se répondre par petites notes la guitare et le piano, un peu à la manière de "Shine on you crazy diamond". Une façon de célébrer le retour aux affaires de Rick Wright qui semble s’excuser d’être parti après Wish you were here. Un album dont le claviériste ainsi que le guitariste du Floyd ont parfois parlé comme étant leur préféré et dont ils se servent de référence. Le retour de Wright au niveau de l’écriture change tout par rapport aux albums sortis entre temps : c’est le retour au son qui avait fait la gloire du groupe avant l’évolution de l’époque Waters. Son apport personnel est important : crédité sur la moitié de l’album (il ne l’avait plus été depuis 1975), il a même écrit un titre seul, "Wearing the Inside Out", qu’il interprète lui-même (là il faut remonter à Dark Side of the moon pour trouver un précédent). Au final, c’est un disque qui respire le calme et la paix retrouvée. Après les tumultes des années 80, voici un épilogue heureux. De quoi partir la tête haute sur un sentiment de devoir accompli, soldé de tout compte. (Captain_Destroy / destination-rock.com)