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China blues
voyage au pays de l'harmonie précaire
Hsi, Hsuan-wou (1951-....) Auteur du texte , Auteur du texte , Traducteur, 070 , 730
Année de parution :
2008
1 vol. (283 p.) : couv. ill. en coul. : 21 cm
Traduction des entretiens et documents en chinois par Hsi Hsuan-wou
"On travaille trop et on gagne de moins en moins... Après les "réformes", les systèmes d'aide sociale et les primes ont disparu, les heures supplémentaires ne sont plus payées, la corruption a grandi. Nous avons fait grève il y a quelques mois. Les médias n'en ont pas dit un mot. Nous n'avons rien obtenu. (...) De toute façon "les réformes" ne vont pas dans le bon sens ! En haut, elles ont favorisé la corruption des fonctionnaires du parti ; en bas, les inégalités se creusent et les difficultés des conditions de vie s'accroissent." Mme Meng, ouvrière de Shanghai. Ce témoignage rappelle que la Chine d'aujourd'hui n'est pas un monde séparé, mais la caricature bureaucratique du modèle libéral présenté ici comme notre avenir indépassable. Outre Mme Meng, les auteurs ont rencontré sur place et à Paris une trentaine de Chinoises et de Chinois. Cette série d'entretiens sur le vif, réalisés à quelques mois des Jeux olympiques, brosse un tableau saisissant du nouvel "atelier du monde". Elle montre le vrai visage de la "société harmonieuse" avec sa "croissance à deux chiffres". On découvrira ainsi le pays de la répression concentrationnaire, des ONG pseudo-écologistes et de la surexploitation généralisée qui menace les millions de paysans déracinés, travailleurs précaires des zones franches et autres victimes de la pollution durable.
Ce témoignage rappelle que la Chine d'aujourd'hui n'est pas un monde séparé, mais la caricature bureaucratique du modèle libéral présenté ici comme notre avenir indépassable. Il montre le vrai visage de la "société harmonieuse". On y découvrira la répression concentrationnaire et la surexploitation généralisée.
"On travaille trop et on gagne de moins en moins... Après les "réformes", les systèmes d'aide sociale et les primes ont disparu, les heures supplémentaires ne sont plus payées, la corruption a grandi. Nous avons fait grève il y a quelques mois. Les médias n'en ont pas dit un mot. Nous n'avons rien obtenu. (...) De toute façon "les réformes" ne vont pas dans le bon sens ! En haut, elles ont favorisé la corruption des fonctionnaires du parti ; en bas, les inégalités se creusent et les difficultés des conditions de vie s'accroissent." Mme Meng, ouvrière de Shanghai. Ce témoignage rappelle que la Chine d'aujourd'hui n'est pas un monde séparé, mais la caricature bureaucratique du modèle libéral présenté ici comme notre avenir indépassable. Outre Mme Meng, les auteurs ont rencontré sur place et à Paris une trentaine de Chinoises et de Chinois. Cette série d'entretiens sur le vif, réalisés à quelques mois des Jeux olympiques, brosse un tableau saisissant du nouvel "atelier du monde". Elle montre le vrai visage de la "société harmonieuse" avec sa "croissance à deux chiffres". On découvrira ainsi le pays de la répression concentrationnaire, des ONG pseudo-écologistes et de la surexploitation généralisée qui menace les millions de paysans déracinés, travailleurs précaires des zones franches et autres victimes de la pollution durable.
Ce témoignage rappelle que la Chine d'aujourd'hui n'est pas un monde séparé, mais la caricature bureaucratique du modèle libéral présenté ici comme notre avenir indépassable. Il montre le vrai visage de la "société harmonieuse". On y découvrira la répression concentrationnaire et la surexploitation généralisée.