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Disponible
Fresques italiennes de la Renaissance, 1470-1510
Roettgen, Steffi (1941-....) Auteur du texte
Collection :
Fresques italiennes [Texte imprimé]
Année de parution :
1997
470 p. : nombreuses ill. en noir et en coul., jaquette ill. en coul. : 32 cm
Ce second volet de la publication consacrée à l'art de la fresque dans l'Italie de la Renaissance permet au lecteur de découvrir dix-sept chef-d'oeuvres échelonnés entre 1471 et 1510. Depuis le Val d'Aoste vers Mantoue, Bologne, Florence, Sienne, Sans Gimignano, Pérouse, Orvieto jusqu'à Rome ; il rencontrera les plus grands artistes de l'Italie du XVe siècle : Mantegna, Ghirlandaio, Botticelli, le Préugin, Pinturicchio, Signorelli...
Cette période vit l'invention de la perspective centrale, conquête décisive, grâce à laquelle l'artiste pouvait traiter les personnages, les édifices, les objets et les paysages d'une façon qui parut correspondre au monde réel. Elle vit aussi la naissance du trompe-l'oeil : murs et plafonds sont transformés en univers fictifs ; le spectateur a l'illusion qu'il pourrait entrer de plain-pied dans le monde des images. Enfin, on assiste dans les deux dernières décennies à l'apogée du décor ornemental. Un monde foisonnant de formes et d'images envahit tous les espaces libres autour des scènes. L'art des grotesques en particulier fut exploité par les grands maîtres qui trouvèrent là l'occasion de laisser libre cours à leur créativité.
Cette époque unique s'achève dans le bouleversement politique des cités-États qui suivit la mort de Laurent le Magnifique et l'invasion de l'Italie par Charles VIII. Désormais, Rome supplanta Florence dans son rôle de phare artistique incontesté. L'hégémonie de la ville éternelle mit fin à la floraison artistique des cours princières qui avaient donné à l'art du XVe siècle sa vie et son prestige, ce dont les cycles rassemblés dans ce volume témoignent avec éclat.
Cette période vit l'invention de la perspective centrale, conquête décisive, grâce à laquelle l'artiste pouvait traiter les personnages, les édifices, les objets et les paysages d'une façon qui parut correspondre au monde réel. Elle vit aussi la naissance du trompe-l'oeil : murs et plafonds sont transformés en univers fictifs ; le spectateur a l'illusion qu'il pourrait entrer de plain-pied dans le monde des images. Enfin, on assiste dans les deux dernières décennies à l'apogée du décor ornemental. Un monde foisonnant de formes et d'images envahit tous les espaces libres autour des scènes. L'art des grotesques en particulier fut exploité par les grands maîtres qui trouvèrent là l'occasion de laisser libre cours à leur créativité.
Cette époque unique s'achève dans le bouleversement politique des cités-États qui suivit la mort de Laurent le Magnifique et l'invasion de l'Italie par Charles VIII. Désormais, Rome supplanta Florence dans son rôle de phare artistique incontesté. L'hégémonie de la ville éternelle mit fin à la floraison artistique des cours princières qui avaient donné à l'art du XVe siècle sa vie et son prestige, ce dont les cycles rassemblés dans ce volume témoignent avec éclat.