Le poète et académicien François Cheng vient de faire paraître une réédition de son livre consacré à Assise et à saint François, qu’il appelle le Grand Vivant. Il découvre Assise en 1961 et la beauté de la ville le trouble complètement. Dix ans plus tard, au moment de sa naturalisation française, il prendra le prénom "François" comme une évidence. C'est ce parcours que François Cheng a choisi de retracer, avec émotion. Car jamais, même s'il a vécu à Assise une sorte de révélation, il n'oublie ses racines chinoises. Ainsi, lorsqu'il arrive à Assise pour s'y faire ermite, Cheng l'envisage par rapport au feng shui taoïste, célébration de l'harmonie, du silence, du dénuement, du minéral et du végétal. (Livres hebdo)