Résistant avant d'être marchand d'art et historien, Daniel Cordier revient sur son engagement au sein de la France libre. Pour avoir connu la Résistance de l'intérieur, aux côtés de Jean Moulin, dont il fut le secrétaire pendant dix mois, Daniel Cordier a rarement retrouvé ce qu'il avait vécu dans les récits des combattants de l'ombre. "Trop de grandeur dans leurs écrits, assure-t-il. Or, à ses débuts, la Résistance était une aventure misérable, une improvisation permanente qui s'est développée dans le désintérêt de presque tous les Français. Il n'y avait personne, pas de moyens..." Pourquoi "Alias Caracalla" ? "Je ne savais pas comment appeler cet ouvrage. De mon nom de résistant ? J'en ai eu plusieurs et banals. Or il y avait ce livre de Roger Vaillant, dans lequel il m'attribuait un rôle et m'avait appelé Caracalla. Ca m'a plu." (Bibliobs)